26/04/2009

Jour J + 1

Tout a été géré à perfection par Brigitte : sono, scène, matériel.... Brigitte travaille à la médiathèque Jo Fourn et est aussi musicienne-compositrice. C'est elle qui est à l'origine de ce beau projet : faire jouer des groupes locaux musiciens-compositeurs en médiathèque. Après tout, on reste dans le domaine culturel.
Le concert s'est très bien passé. Je ne suis pas tombée de la scène (voir mes craintes du message précédent). Les trous de mémoire, j'en ai eus 2 petits mais visiblement, personne n'a rien remarqué. Personne ne m'a huée. J'ai réussi à colmater les brèches à temps. C'est l'avantage de chanter en anglais et breton : la moitié de la salle ne fait pas (très) attention ! Pourtant, la balance que nous avons faites entre midi et deux ne présageait rien de bon. Au début. Pour moi. Sur 3 chansons : 3 énoooOOrmes trous de mémoire, et LE PIRE : rien pour colmater. Rien de rien. Le trou noir. Le néant. Circulez, y'a plus rien à voir ! Donald et Brigitte avaient beau me dire : "c'est pas grave", je trouvais moi, que c'était dramatique. J'en ai eu des sueurs froides. Ensuite plus je chantais, lors de la balance, plus je m'échauffais la voix et les nerfs à fleur de peau fondaient comme neige au soleil.
Ensuite, j'ai été à mon rendez-vous chez la maquilleuse. Et là, je me suis laissée bichoner.
Bien sûr, j'ai eu peur avant d'entrer sur scène. Mais je savais que Franck et les enfants étaient là. Nos amis. Des inconnus curieux de nous connaître. J'ai regardé le public et là, j'ai vu des gens que j'adore : mes amis et copains, venus exprès me voir. Nous voir. J'ai cherché Bree... Je me suis dit : "Tiens, peut-être sera-t-elle là !" Bizarre non, Bree ?
Une fois la première chanson finie, je me suis dit "ouf ! j'ai tout bon". Comme une élève devant un jury lors d'un concours. Sauf que là, personne n'était là pour me juger (à part certains peut-être ?) ni pour me descendre ni pour m'interdire de continuer de faire ce que j'aime. Et puis, on n'était pas à la Star Ac non plus ! Chaque chanson me demandait une véritable concentration. Il ne fallait pas se relâcher. J'ai réussi à parler au public. C'était assez facile pour moi qui ai la langue bien pendue et puis presque la moitié des gens était des potes ! Brigitte a filmé le concert et l'après concert. Quasiment tous nos amis sont restés discuter après le concert. Si bien qu'on a convenu d'un rendez-vous : au Tara Inn. Bon, si tout va bien, si tout est dans la boîte : le film sera dans notre myspace. A suivre donc...

25/04/2009

Jour J

Jour J - 5 heures. Un peu de stress... ça ne fait pas de mal. Quoi de plus normal ? Il ne s'agit pas d'arriver les mains dans les poches ! Trop cool. Remarquez, ça ne risque pas d'arriver. Qu'est-ce qui peut bien nous arriver ? Tomber de scène ? Oublier les paroles ou la musique ? La sono qui nous lâche ? Courage. Confiance !

24/04/2009

J -1

Après de rapides sondages, l'air de rien, entre deux-trois papotages, j'ai fait le point. Je m'aperçois que 4 personnes (4 copines qui plus est) lisent mon blog. Je suis même dans la liste des "favoris" de certaines. Si si ! Je vous dis merci. Du coup, je me dis que ça vaut la peine d'écrire et de blaguer sur mon blog. Quelles nouvelles ? C'est le jour J -1. Je n'ai pas de trac... ou si peu.
Oups.
Mince ! ça m'inquiète là. Je devrais stresser... non ? Je sais ce que je vais chanter. Je sais où je vais chanter. L'heure du live. Mais... qu'est-ce que je vais mettre ?

23/04/2009

J - 2

Lundi, Free Your Folks, c'est-à-dire Donald et moi, avons été filmés par France3 Ouest. A Saint Thégonnec. Vive la télé régionale ! Merci beaucoup pour tout ce que vous faites. (Je vouvoie ma télé, même si elle est locale. Total respect !). Nous passerons demain jeudi ou après-demain certainement, entre un reportage sur un agriculteur bio de l'île de Batz, une équipe de foot brestoise, une troupe de théâtre de Plouguerneau et les traversées en navettes pour Ouessant. S'il n'y avait pas cette télé de proximité, il n'y aurait que Paris, Paris et encore Paris aux infos, reportages et télé-réalité. Paris, avec ses parisiens et surtout ses parisiennes. Mais attention, pas n'importe quelles parisiennes : les canons, les jeunes et les branchées. Pareil pour la presse d'ailleurs. Oh ! je caricature à peine.
Voilà, je compte les jours avant notre premier concert. J- 2. Je m'entraîne beaucoup (ce qui ne m'a pas empêchée d'avoir des trous de mémoire à notre dernière répé). J'ai eu, comme prévu, ma séance chez l'acupuncteur. Il ne m'avait pas oubliée. Ouf ! Là où j'ai eu du mal à dire "ouf", c'est sur la table (de kiné). J'avais beau dire "help ! stop !", il continuait. Il faisait son boulot quoi. J'ai bougrement souffert cette fois, alors que c'est indolore la plupart du temps. Je pense qu'il a mis le paquet, la gomme, enfin, qu'il a mis la dose (si on peut parler de dose). Il faut dire que je continuais à affirmer que j'étais stressée. Résultat, depuis, je suis ZEN à un point tel que... mon mari et mes enfants ne me reconnaissent plus. Je ne m'énerve plus contre les injustices. Je laisse les enfants manger des bonbons quand ils veulent, même un peu avant les repas. Je dors bien plus : j'ai fait la sieste les trois jours qui ont suivi. Mon cerveau tourne au ralenti. Plus d'angoisses. Par contre, j'ai eu des somnolences au volant. Mais ça va mieux. Pas d'accident !

13/04/2009

Shiva : un tamm frapad lenn e brezhoneg

Setu amañ da heul : "Shiva", un destenn 'm eus skrivet e penn kentañ e galleg 2 bloaz zo. Troet'm eus e brezhoneg war lerc'h. Gant an ti embann "Emgleo breizh" e vo embannet a-benn nebeut. E-barzh ar levr "Brud nevez". Voici le lien : http://www.emgleobreiz.com/

Skrivet'm eus ivez ur ganaouenn e brezhoneg diwar "Shiva". E galleg e vez lavaret : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Re wir eo !

"Doueez Shiva.

Abaoe pell edo en va soñj dond da veza evel Shiva. Un doueez a-vro India anezi, Shiva ne ra ked a drouz nag a villou fall. Sonn e vez en he dalh atao, kroaziet he divesker war al leur. Atao war he muzellou e vez eur moushoarz euz ar re a zo ken brao ha ken misteriuz hag hini Mona Lisa. Peder diouvreh he deus. N’eus ket par dezi. Chañs braz he deus, hag he deus.
Me garje beza ken sioul ha didrabaz ha Doueez Shiva. Ganin e korn va diouvuzell e vije atao ur mourshoarz ledan, ha pa vijen o labourad p’an deiz tro dro d’an oaled, a-hed an ti hag a-dreuz dezañ, hardi hag asidu. Gouest e vijen da ober meur a dra war memez tro, heb ma chomfe tra ‘bet a-dreuz pe a-istribill. Gallout a rajen ober pez zo ret ha diwall na vije torret na gwallgaset mann ebet. Mod-se ma an traou pa vezan oh hunvreal…

Un deiz e teuas ma hunvre da wir, evel ma c’hoarvez er brava marvaillou. D’ar mintiñ-se pa oan o tihuni em boa santet pegen droch oa an traou dioustu. Strinket em boa dour fresk war ma bizaj en eur selled ouzin er melezour : eiz breh a oa deut din ’leh ma oa diou an deiz kent ! Deuz ouzin ne chome netra ken, nemed Shiva e oan... biskoaz kemend-all ! Eun tamm beh hag eun tamm souez a oa warnon memestra. O trei da sot edon ? O paka anezi ya kredabl ? Pa oa deut eun tamm furnez hag eun tamm spered ennon e oa teuas soñj ennon ivez euz ar c’hoant bras a oa ennon beza heñvel euz Shiva, na pegen pell en doa padet ar c’hoant-se... ha bremañ e oa deut da wir.
Soñjet em boa kerkent en eur bern traoù a vijen gouest da ober war memes tro azalek bremañ. En eur en em walc’hiñ em boa soñjet e traou digredus a c’helfen ober, gand ar Shiva a oa ahanon bremañ. Gallout a rafen paka partoud. E peb leh e vijen war ar memez tro.
Ul listenn am boa savet :
- Gand an eiz breh a zo ganin e vin gouest da zijuniñ en eur wiska va merh bihan, skoulma lasennou va vab ha kravatenn va gwaz.
- Sikour a rin va mabig pa vezo o lakad e vantell. Riñsa an daol a rafen memez tro, ha kribañ va bleo kemend all.
- Pa vin o kas va oto e vin o ruza war va muzellou hag o walhi bisaj va merh a vez atao ur goloenn konfitur hag unan all chokolad warni diouz ar mintin.
- Gouest e vin da labourat en va bureo, ober stamm ha seni ar fleut, liva hag all.
- El liorz e vo ano ganin lakad dillad war an orjal en eur rei lañs da va mab evid ma z’afe uhel en nec’h gant ar vrañsigell. Pa vezin o hwenna e hellin floura ma haz bihan.
- Skuban a rin ar gegin, skrivan a rin ar pezh a zo da brenan er marc’had, sikour a rin ma vab da zeskin e gentell, hag mill-tamm ma merc’h e klaskin echuin ganti.
- Keginan a rin, ul lapin gant sezv (moutarde) da skouer, lenn a rin ur romant karantezh er memes mare, hag e lakin amann war bara ma bugale, en ur ferin (repasser) dilhad ma familh.

Pervat (parfaite) on setu perak ne lakin james ma romant karantezh er c’hokelenn (cocotte) gant ar sezv. Ne ferin ket roched du ma gwaz gant bara –amann. Ne lakin ket sezv war bara ma bugale. Pa teuio an noz, broustan a rin ma dent hag ar re ma familh er memes mare (nemet ar re ma gwaz !) Klask a rin troc’h-blev (rasoir) ma gwaz en e lec’h peogwir ne gav ket tra ebet meur a wech. Hervez ma gwaz me eo an hini a gav toud an traoù a zo kollet en ti.

Pa teuio an noz e vo poent da gousket. Skuizh e vin. Astenn a rin en ma gwele, skuizh-marv. Ur wele ispisial em eus prenet : graet a-ratozh kaer evidon-me, Shiva. Abalamour d’am 8 brec’h e oa diposupl kousket e-barzh ur wele all. N’emaon ket war ma bleud gant kement a brec’h, ken bras int. Ma wele zo hir a-walc’h ha koulskoude ne me sentan ket sioul. C’hoant e vijen chom sioul hag ober netra met mezevell zo ganin. Ne c’hellan ket gousket. Touchan a ran war bord ma gwele, gant ma 8 dorn. Klask a ran harzoù (limite) ma gwele. Klask a ran ma harzoù. Pennfollet e teuan pa’m eus merzhet bord ma gwele a zo pelloc’h-pellañ. Ma gwele a teu da vezañ ur stang... ur stêr..., ur mor-bras !
A daol trumm em eus laosket ma brec’h. En e lec’h, o deus kresket divaskell. Treuswellus ha bihan toud int. Neuial a ran pell. Re bell.
Hag e tihunan en ma gwele. N’eo ket bras. Normal eo. N’em eus ket ken divaskell, na 8 brec’h, nemet 2. Gwelloc’h eo e mo-se. Ne vin ket james Shiva ! "

07/04/2009

Tracs et Nouveautés

Le concert approche à grands pas. Bien sûr, j'ai le trac ! J'ai les nerfs à fleur de peau. Mais j'ai la chance d'avoir un accupuncteur extraordinaire que je vois régulièrement. C'est un excellent coach : il soigne aussi mon mental. Quelques jours avant mon concert, il m'a promis une séance. Pourvu qu'il ne m'oublie pas ! Faudrait que je le rappelle... Et mon médecin m'a gentiment prescrit de l'homéopathie contre l'anxiété. Bon, je suis loin d'égaler la nonchalence, le détachement voire le "je-m'en-foutisme " de Doc Ginéco, mais en même temps, je n'en ai pas envie. Le stress donne de l'énergie et je ne veux pas ressembler à une rasta amorphe. A un plat de nouilles sans saveur.
Je dois avoir confiance : chanter, c'est ce que je fais de mieux depuis que je suis toute petite. J'ai beaucoup travaillé ma voix. En ce moment, je répète comme une dingue : j'ai même fixé les nouvelles chansons au mur. Comme ça, je peux laver la vaiselle tout en apprenant mes nouveaux textes.
Nous avons enfin enregistré en studio. Le résultat est extra. On est très contents. Venez écouter : nous avons enregistré un nouveau morceau sur Myspace...

06/04/2009

quelques sujets d'arts plastiques pour des vacances créatives

Nous sommes en vacances et j'ai une pensée toute particulière pour :
- mes copines qui sont mamans,
- celles qui sont instits et mamans,
- celles qui sont instits sans enfants mais qui ont des neveux et nièces qui viennent squattés leur maison...
- celles qui ne sont pas mes copines mais qui sont mamans et qui peut-être sont tombées par hasard sur mon blog (tout peut arriver avec internet même s'il y a des milliers de milliers de blogs ! ).
Tout ça pour dire que je pense à vous, vous qui ne savez peut-être pas quoi faire avec ces enfants chéris, les vôtres ou ceux des autres.
Proposition numéro 1 : faites comme moi et laissez-les s'exprimer artistiquement, en laissant à leur portée de main de quoi créer, coller, tracer, découper, colorer etc...
Tout est utile : crayons, pastels, craies, papiers et emballages de toutes sortes, colle, pots de yaourts lavés, boutons, aiguilles, vieux CD de groupes nuls des années 80, que vous écoutiez quand vous étiez ados, ciseaux à bout rond... Tout excepté : les ciseaux pointus, le compas, la scie sauteuse, la colle Uhu super-glue, vos propres créations (celles auxquelles vous tenez) etc... Ils sauront trouver une foule d'idées pour redécorer votre maison et/ou appartement par exemple.
J'ai testé pour vous. J'étais dans mon atelier, occupée à coudre une broche en tissus et mes enfants à côté de moi étaient sages. Tout à portée de main... Tandis que mon fils lisait, ma fille, quant à elle (et on en vient à notre sujet d'arts plastiques,) est tombée sur une boîte d'oeillets de papier autocollants (bien sûr ils sont autocollants ). Elle a joliment décoré l'interrupteur du couloir. Puis celui de la salle de bain, puis celui de sa chambre. Un véritable Petit Poucet que j'ai suivi à la trace, une fois finie son oeuvre. Mignon non ? Ce qui me donne le sujet 1 : décorer les interrupteurs avec des oeillets ou gommettes.

Sinon, laissez-les avec des magazines et des ciseaux. Montrez-leur qu'on peut découper toutes sortes de jolies mannequins ou autres people, d'animaux, de fleurs, de légumes etc... Tout ça pour recomposer un drôle de monstre : une tête de vache, avec un corps de patate et des jambes de mannequin. Ou bien une tête de people avec un corps de poisson, des bras de pieuvre et des jambes d'oiseau. Fallait y penser, non ? C'était le sujet 2 : créer un monstre people.

A part ça, la vieille bonne pâte à modeler, c'est bien aussi. On peut par exemple, créer en 3 dimensions, son voisin ou sa voisine. C'était le sujet 3 : mon voisin en pâte à modeler.